À Charleroi, les motifs de satisfaction ne sont pas forcément faciles à trouver dans une saison particulièrement compliquée.
Le Sporting peut toutefois se réjouir de voir certains joueurs prester à un bon niveau et surtout le faire dans la durée. Pour Jules Van Cleemput, c'était loin d'être gagné, lui qui a accumulé les problèmes physiques au cours des deux dernières années.
"Je l'ai compris et le staff aussi"
S'il arrive en fin de contrat en juin prochain, il refuse de penser à cela en ce moment : "Ce n’est pas le moment de parler de contrat ou d’avenir. C’est celui du club qui compte dans notre situation", déclare le défenseur à Sudinfo. Un joueur qui devrait compter une huitième titularisation de suite ce vendredi contre Genk. Une première depuis deux saisons.
Cela est en grande partie dû à une méthode de travail qui a été totalement revue : "J’ai compris que je dois me gérer. Je dois parfois rester à l’intérieur ou me calmer. Le staff le sait aussi donc on travaille bien ensemble. Il y a toujours de petits bobos liés à la pratique du foot, mais ce n’est plus comme avant. Pour être libre mentalement, c’est bien de se sentir bien physiquement", explique-t-il.
Et quand on lui demande s'il est rétabli à 100%, il répond : "D’une certaine manière oui, mais pour vraiment l’être, il me faudra une préparation normale, que je n’ai pas eue depuis quatre ans. Le stage turc m’a fait du bien, mais une préparation d’avant-saison, c’est autre chose. Avec ça, j’aurai une base physique pour faire en sorte de pouvoir enchaîner sans petits bobos ou être fatigué. Mais là, je gère bien, je vais tenir plus facilement."
Pour Van Cleemput comme pour tout le reste du club, l'objectif est de permettre à Charleroi de se sauver. Ensuite, les discussions concernant son futur pourront avoir lieu.