À Anderlecht, l'obejctif était de se glisser dans le top 6 et ensuite de faire le mieux possible. Mais pour les Mauves, les choses se passent mieux que prévu.
Si les Bruxellois occupent la deuxième place, c'est notamment en raison de joueurs qui ne rechignent pas à la tâche et qui se mettrent au service du groupe. Et si le football champagne si cher à certains n'est pas toujours au rendez-vous, l'efficacité est présente.
Exclu à cause de sa gentillesse
C'est le cas d Louis Patris, qui va de nouveau devoir lutter avec Killian Sardella, qui revient dans le groupe après sa blessure. "Pouvoir jouer cinq rencontres d’affilée m’a fait beaucoup de bien. J’ai l’impression de m’améliorer à chaque sortie, même si le coach me demande d’apporter encore davantage offensivement", explique Patris à Sudinfo.
"Les blessés vont revenir pour permettre à Anderlecht de hausser son niveau ? Je suis le premier à m’en réjouir ! Et tant mieux si Killian Sardella a repris l’entraînement collectif et augmente la concurrence à mon poste. C’est comme ça qu’on avance. Titulaire ou pas, je continuerai à bosser pour avancer", ajoute le joueur.
Un Lous Patris qui est conscient de ses qualités : "Le style anderlechtois ? Je sais très bien que Brian Riemer ne m’a pas pris pour ma technique mais plutôt pour ma vitesse et mon engagement. À chacun ses qualités et ses défauts. L’important est d’en être conscient."
Parmi ses qualités, on retrouve la gentillesse et la bienveillance : "Lors de mon arrivée chez les pros à OHL, on m’a reproché d’être trop gentil. Du coup, sur le terrain, j’ai désormais appris à mettre le pied. Je ne me laisse pas faire, mais il faut vraiment que mon adversaire exagère pour que je réponde à ses insultes. Idem avec le corps arbitral. J’aurais pu revendiquer un penalty en fin de match à Malines, mais j’ai préféré ne pas perdre de temps en engueulant l’arbitre."
Et Patris d'évoquer une anecdote : "Dès que j’ai commencé le foot, la priorité de mon père était que je sois gentil et correct sur un terrain. En U13, j’ai d’ailleurs pris la seule carte rouge de ma vie parce que j’ai traversé le terrain pour… m’assurer qu’un adversaire ne s’était pas blessé trop gravement. L’arbitre croyait que je voulais me battre. Je suis fidèle aux valeurs qu’on m’a enseignées et j’en suis fier."