Aucun entraîneur de Jupiler Pro League n'a un palmarès aussi long que celui de Hein Vanhaezebrouck, mais son nom reste indissociable de celui de Gand. Au cours de sa carrière, l'entraîneur a également travaillé pour d'autres clubs belges de premier plan, mais ces passages n'ont pas été couronnés de succès.
En 2009, Vanhaezebrouck a eu une première chance au sommet grâce à ses excellentes performances à Courtrai mais il n'a pas fait long feu au KRC Genk. Après à peine cinq mois, il a été licencié en raison de résultats décevants. Il est retourné à Courtrai, puis a rejoint Gand et est devenu champion avec les Buffalos.
Vanhaezebrouck revient sur son passage au RSCA
Quelques jours à peine après son licenciement en 2017, Vanhaezebrouck est parti travailler pour Anderlecht, qui venait de se séparer de René Weiler. Il y restera 14 mois, jusqu'à ce qu'il soit également licencié en décembre 2018.
Dans le podcast Jingle Balls, Vanhaezebrouck est revenu sur cette période. "Vous allez à Anderlecht, où l'on vous promet une sérieuse injection de qualité en janvier. Mais ce n'est pas arrivé, explique-t-il.
Peu après sa nomination, Anderlecht a été racheté par Marc Coucke. "Un mois plus tard, le club est repris et quelqu'un d'autre décide : on ne va pas faire ça. Ce n'était évidemment pas prévu", soupire-t-il.
Vanhaezebrouck n'a pas résisté à l'envie de se moquer des Bruxellois. "La première année avec Anderlecht, nous avons terminé deuxièmes de la ligue régulière. Et tout le monde a dit : 'C'est un échec'. S'ils finissaient deuxièmes aujourd'hui, ils feraient la fête toute la semaine".
En effet, après le licenciement de Vanhaezebrouck, les choses ne sont pas allées crescendo pour Anderlecht. Le club a connu de profondes dépressions, dont la 11e place de la saison dernière a été le point le plus bas.
Aujourd'hui, Anderlecht occupe la deuxième place du championnat, ce qui a suscité beaucoup d'enthousiasme au sein du club ces derniers mois.