"Bien sûr que c'est la fête dans le vestiaire. Bien sûr que c'est fantastique d'avoir arraché ces trois points dans les dernières minutes de ce match contre l'ASK Linz", jubilait avec modération, comme dans toutes les réclames pour les alcools, Alexander Blessin après la courte victoire, 2-1, de son équipe, encore menée 0-1 à la 84e, jeudi soir au Lotto Park dans le Groupe E de l'Europa League.
"Mais en tant qu'entraîneur de l'Union, mon rôle consiste surtout à faire l'analyse technique de ce match", a-t-il aussitôt ajouté.
"Ce sera mon travail demain (ce vendredi, ndlr), "mais en attendant, je peux déjà dire que la première mi-temps, où rien de ce qu'on avait été mis au point en vue de cette rencontre n'a été réalisé, m'a fort attristé. Les joueurs avaient perdu tous leurs repères, leur concentration, et bafouaient tous les principes énoncés dans le manuel du parfait footballeur..."
"Je me demandais franchement comment on allait réussir à refaire surface après le repos mais malgré cette demi-heure d'enfer qui nous a permis d'arracher la victoire, les joueurs doivent savoir qu'on ne peut pas se contenter d'attendre la 60e minute pour sortir le grand jeu. Ce qui s'est passé aujourd'hui ne doit donc plus jamais se reproduire..."
Burgess, la jaune puis le but, mais grâce à Puertas
La carte jaune reçue peu avant de l'arbitre turc Attila Karaoglan a provoqué une montée d'adréaline chez Christian Burgess qui s'est jeté sur la ballon comme un champion du monde de vitesse sur la ligne, pour se venger à la 90e + 4, et faire chavirer toute la tribune habituellement occupéé par le kop d'Anderlecht.
Mais comme l'a justement fait remarquer Blessin, si l'Anglais a marqué ce but qui vaut son pesant de livres sterling, c'est parce qu'une fois de plus, Cameron Puertas lui avait adressé le centre parfait que peu de joueurs de Jupiler Pro League sont capables de réussir avec une telle régularité.
Du grand Beckham !
Et celà, après avoir lui même égalisé à la 84e, en transformant sans trembler, un penalty obtenu par Loïc Lapoussin.
Il ne devait pas y avoir beaucoup de candidats pour le tirer, celui là. Mais Puertas, même si le dispositif de Linz ne lui a pas permis de rayonner comme à son habitude, c'est un peu l'Union à lui tout seul.
Comme avant lui Teddy Teuma...
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Le héros de l'Union avait tout prévu : "Je le savais" (https://www.footnews.be/news/393479/le-heros-de-lunion-avait-tout-prevu-je-le-savais).