Depuis que Hein Vanhaezebrouck a pris les rênes du RSCA, il positionne un joueur dans un secteur où il n'a aucun repère. L'entraîneur d'Anderlecht va-t-il bientôt penser à le replacer ?
On le sait, Hein Vanhaezebrouck est un fervent partisan de la défense à trois. Le coach anderlechtois n'a pas encore pu compter sur Uros Spajic depuis qu'il est arrivé chez les Mauves. Du coup, il opte pour positionner Leander Dendoncker aux côtés de Kara Mboj et d'Olivier Deschacht. Mais ce n'est vraiment pas la meilleure place du Diable.
"Avant, quand je jouais derrière, c'était dans l'axe, au sein d'une défense à quatre. À droite dans une défense à trois, je dois m'habituer. Sur le plan défensif, il est plus difficile de se placer car je n'ai pas les qualités naturelles d'un véritable arrière, je n'ai pas le même placement que quelqu'un qui joue en défense depuis tout petit. Les duels en un contre un sont différents aussi. Dans l'entrejeu, on doit reculer plutôt qu'anticiper. En défense, on est confronté à un joueur qui va dribbler. Je suis rapide sur les longues distances, moins sur les premiers mètres, alors que les attaquants du PSG sont très explosifs dans les petits espaces", explique Dendoncker dans
Sport/Foot Magazine.
Le Diable de 22 ans peut heureusement compter sur l'expérience des autres défenseurs, qui tentent de l'aider au mieux. Mais il sait qu'il serait plus performant un cran plus haut.
"Mais le plus difficile, c'est le placement défensif. Il arrive souvent que Kara ou quelqu'un d'autre doive crier pour que je reste dans l'axe ou que je leur demande de m'aider parce que j'ai moins de sensations. Je n'ai pas les automatismes qui me permettent de monter au bon moment. Tout cela parce que je suis un médian. Ça demande une adaptation. Ça va aller mieux en jouant davantage à cette place mais tout le monde sait que je préfère jouer dans l'entrejeu, que j'y suis meilleur.", a-t-il ajouté.