Le RSC Anderlecht, comme l'Union Saint Gilloise, et c'est sans doute le seul point commun entre les prestations des deux équipes bruxelloises, jeudi soir sur la scène européenne, a d'emblée gâché ses chances de qualification pour le dernier carré en encaissant un but dès la première minute.
Un constat que ne pouvait pas manquer de faire son entraîneur Brian Riemer.
"Il n'y a plus grand choses à espérer quand vous prenez deux buts au cours du premier quart d'heure qui est le plus important de toute rencontre", a-t-il en effet souligné après la cruelle élimination aux tirs au but (4-1).
"Nous avons donné les ailes pour voler à l'adversaire. C'est à ce moment là que tout s'est joué..."
Le Danois de 44 ans s'est cependant bien gardé de fustiger ses joueurs qui joueront leur dernière carte en championnat, dimanche (18h30) contre Malines.
"Ils se sont battus pour sortir de l'épreuve la tête haute", a-t-il en effet estimé. "Mais c'était difficile, sur terrain adverse, dans cette ambiance de folie. Mais ils ont quand même réussi à aller jusqu’aux tirs au but. Ce qui était plus casse gueule que devant notre public contre Ludogorets au tour précédent. La preuve..."
"On ne peut de toute façon plus rien y changer, maintenant", philosophe Riemer. "Il faut apprendre de cet échec, et avancer. Je pense que nous avons joué plus de bons matches que de mauvais ces derniers mois (pas sûr, ndlr). Mais il a manqué la régularité, que nos jeunes joueurs doivent encore apprendre".
CONCLUSION ?
"La déception est plus grande que la fierté d’avoir atteint les quarts de finale".
Mais encore ?
"Tout aurait pu s'arrêter avant la phase de poules, avec cette qualification aux tirs au but contre les Young Boys de Berne, ne l'oublions pas. Et on aurait signé des deux mains sans aucune hésitation si on nous avait dit en début de saison qu’Anderlecht atteindrait les quarts de finale de la Conference League..."
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