Qui est le meilleur buteur allemand de l'étranger ? Ni Karim Adeyemi (RB Salzbourg, 17 buts), ni Kevin Volland (AS Monaco, 8 buts), ni Mesut Ozil (Fenerbahce, 8 buts), ni Kai Havertz (Chelsea, 7 buts), ni Lukas Podolski (Gornik Zabrze, 7 buts), encore moins Timo Werner (Chelsea, 4 buts).
Alors qui ? Deniz Undav (Union Saint-Gilloise, 25 buts et 10 assists), et de très loin, bien sûr.
Il y a deux ans il jouait encore au SV Meppen, en Dritte Liga (D3) allemande.
"je m'en suis souvenu à la trêve hivernale lorsque j'ai signé à Brighton", avoue-t-il dans SportBild (https://cutt.ly/lGXt3uR). "Je me suis aussi rappelé le jour où j'ai été renvoyé de l'académie du Werder Brême qui me jugeait trop petit. Dur à encaisser pour un gamin. J'ai pleuré pendant deux jours, avant de me dire qu'il y avait sans doute d'autres moyens de devenir pro. Mais j'avoue avoir parfois pensé à renoncer. Je marquais plein de goals dans diverses équipes de jeunes, mais personne ne me remarquait..."
"J'avais donc beaucoup de mal à réaliser ce qui m'arrivait en devenant subitement un joueur de la meilleure Ligue du monde à Brighton", avoue Undav.
"Mais avant cela je voulais absolument terminer la saison pour écrire une page d'histoire en devenant champion avec l'Union. Pas question de partir avant", déclare-t-il.
Le secret de l'Union ?
"On est onze frères sur le terrain. On se défonce pour l'entraîneur (Felice Mazzù), le club et les supporters, qui sont prêts à lui sacrifier leur dernière chemise. Ce qui se passe est tout simplement phénoménal..."
INTERNATIONAL ALLEMAND OU TURC ?
"Je suis disponible pour les deux nations", répond Undav. "Si Stefan Kuntz (le sélectionneur turc, ndlr) ou Hansi Flick (son homologue allemand) me sollicite, je demanderai deux ou trois jours de réflexion. Mais je ne déciderai pas tout seul. Mes parents, qui m'ont toujours soutenu, auront droit au chapitre. Je ne passerai pas au-dessus de leur tête. On étudiera la question ensemble..."