On sait que l'ancien buteur de l'Excel Mouscron (20 buts en 26 matches lors de la saison 2000-2001), puis d'Anderlecht (68 goals en 110 matches entre 2001 et 2005) Nenad Jestrovic, 45 ans, est devenu agent, et que son coeur est resté mauve. Son agence s'appelle d'ailleurs... "Purple Sport GmbH".
Son plus gros transfert: celui d’Aleksandar Mitrovic du Partizan Belgrade pour 5 millions d'euros à Anderlecht en 2013.
Celui aussi qui a causé pas mal d'ennuis à Herman Van Holsbeeck, lequel l'a revendu pour 18,5 millions d'euros à Newcastle en 2015.
"J'ai été questionné par la police serbe à propos de ces transferts", raconte Jestro dans La Dernière Heure - Les Sports (https://cutt.ly/VDPiewm). "Mais j'étais réglo, et je n'avais donc rien à lui cacher. J'ai expliqué que j’avais reçu ma commission pour ce transfert du Partizan à Anderlecht, mais que Herman Van Holsbeeck avait mandaté Christophe Henrotay, qui s’est également pris une commission. Et ce sont Henrotay et Ranko Stojic (un ancien keeper du RFC Liège et du RSC Anderlecht, ndlr) qui l’ont placé à Newcastle en 2015. Leur commission était énorme".
Et Herman ?
"Je ne sais pas s’il a pris quelque chose..."
"Mitro en D2, je ne comprends pas"
Mitrovic à Fulham, c'est bingo, un peu comme Giánnis Antetokounmpo aux Milwaukee Bucks: avec ses 35 buts en 35 matches, il est même déjà le meilleur buteur de tous les temps du Championship.
"Oui, mais justement", s'étonne Jestrovic, "que fait-il en D2 ?"
"Quand on marque des buts en Ligue des champions avec Anderlecht contre Arsenal et Dortmund à 20 ans, on ne doit pas se retrouver plus bas à 27 ans. Si j’étais encore son agent, il jouerait toujours dans un club qui évolue en Ligue des champions !"
"Mais ne lui en veux pas d’avoir rompu avec moi. Son père a pris cette décision. Tant pis pour eux."
"Je l’ai juste une fois revu dans un aéroport. J’ai dit bonjour, mais c'est tout !"
Et à part ça, Jestro ?
"J'ai été très malade", a aussi confié l'ex-international serbe (12 sélections, 5 buts), de passage à Bruxelles, à Yves Taildeman (DH).
"Ma femme pensait même que j’allais mourir, comme mon ami (le prof de tennis de son épouse, Mirjana Radulovic, une chanteuse très connue en Serbie, ndlr) qui avait chopé le même virus (le Covid-19, ndlr) que moi à Belgrade, et était dans le même hôpital. Moi, non, je n'y ai jamais pensé. j’étais fort dans ma tête. Mais j'ai réalisé par la suite que cela aurait effectivement pu arriver (https://cutt.ly/XDPpmrD).
"Heureusement, à partir du huitième jour de ma maladie, la fièvre a baissé. Mais plus tard, j'ai encore dû surmonter une rechute..."