Yves Vanderhaeghe (52 ans) ne s'en cache pas: il s'est largement inspiré du système qui avait permis à Bernd Hollerbach de renverser l'Union dans son Parc Duden, 0-1, le 13 février lors de la 27e journée de la Jupiler Pro League.
Et à nouveau cela a parfaitement marché. Mais... une mi-temps seulement.
"Oui, effectivement", admet l'ancien Diable Rouge d'Anderlecht,qui a succédé à Alexander Blessin, parti au Genoa, le 11 février. "Je ne sais pas ce qui s'est ensuite passé (Felice Mazzù, lui, ne comprenait pas pourquoi son équipe de l'Union était aussi mal rentrée dans ce match).
"L'Union avait bien sûr retrouvé tous ses automatismes à la reprise, et nous a mis de plus en plus de pression. Mais cela n'explique pas pourquoi mon équipe s'est complètement désorganisée, avec des attaquants qui faisaient tout, sauf ce que je leur avais demandé. On a beaucoup trop reculé. Il n'y avait plus aucune discipline, et on l'a forcément payé. J'y vois la preuve qu'il y a encore du pain sur la planche avant de complètement relancer cette équipe d'Ostende. On s'en sort d'ailleurs finalement encore bien avec ce point inespéré. Mais on aurait aussi pu définitivement assurer notre maintien en raflant les trois, avant d'affronter nos concurrents directs (contre Seraing et à Eupen). Mais l'Union a naturellement mérité son point. Je lui souhaite d'ailleurs beaucoup de succès pour la suite..."