Sans faire de bruit, Jules Van Cleemput est devenu une des valeurs sûre de Charleroi. Il n'est plus seulement celui qui fait penser à Olivier Deschacht.
"Parfois, les supporters adverses me chambrent à l’échauffement en me criant Oli, Oli et ça me fait marrer", confie-t-il à Eric Libois dans Sur le Gril. "J’adore le folklore des supporters : sans eux, le foot à huis clos, c’est horrible, et ils nous poussent toujours vers l’avant… Nos fans chantent parfois : Qui ne saute pas est un Flamand, et ça me fait rire. Sinon, au vestiaire, on m’appelait aussi Conor, comme le catcheur Conor McGregor car j’étais très musclé… Mais c’était la saison passée : j’ai perdu pas mal de kg depuis ! "
Après le match, c'est lui qui répond aux questions des journalistes flamands. " L’année passée, avec Benchaïb, on était déjà deux Flamands au vestiaire mais Amine jouait peu, donc c’est moi qui m’y collait... Maintenant, il y a aussi Anass Zaroury qui parle le Néerlandais, et Daan Heymans qui vient de nous rejoindre. Mais ça ne me dérange pas : vous devez aussi faire votre boulot et moi, ça me permet de synthétiser ma pensée et d’avoir les idées claires. Après, c’est vrai qu’il faut être prudent dans ce qu’on dit parce que c’est aussi le rôle des médias de chauffer un peu. Donc moi, quand ce n’est pas en direct, je demande toujours de relire les interviews avant la parution dans le journal. Je n’ai pas de soucis avec les journalistes mais parfois, il y a des malentendus, alors autant éviter ça… "