Le Standard a défendu sa cause mardi devant le Comité disciplinaire de la Royale fédération belge de football (RBFA), après les incidents qui ont émaillé le derby wallon perdu 0-3 contre Charleroi le 5 décembre dernier.
Le club a plaidé pour des sanctions individuelles pour les auteurs des faits, plutôt que des matches à huis clos qui pénaliseraient tous les supporters.
Le Comité disciplinaire ne rendra sa décision que plus tard cette semaine.
Des supporters du Standard avaient pour rappel lancé à deux reprises des fumigènes sur le terrain, provoquant l'interruption définitive de la rencontre à deux minutes du terme par l'arbitre Nicolas Laforge.
Dès le coup de sifflet final, des supporters liégeois ont envahi la pelouse pour tenter de s'en prendre aux supporters carolos avant de retourner en tribune dès l'arrivée (tardive) des forces de l'ordre.
Le Parquet fédéral avait proposé une sanction de trois matches à huis clos, et une amende maximale de 5.000 euros au Standard, qui l'a refusée.
Mardi il a réclamé une "sanction ferme et rapide", estimant que "cela ne pouvait plus durer. Les supporters du Standard doivent recevoir un signal fort".
"Les faits sont très graves", a justifié la procureure Barbara Huylebroeck, offusquée par la défense du Standard, qui pointe de nombreux arguments de procédure, fait tout pour rejeter la faute, mais ne dit pas un mot sur les incidents eux-mêmes."
Le Comité disciplinaire va désormais examiner l'affaire et rendra sa décision dans le courant de la semaine.