Les clubs de Lyon et Besiktas ont échappé mercredi à une suspension ferme, mais ont écopé d'une suspension de la prochaine compétition européenne pour laquelle ils se qualifieraient, assortie d'un sursis de deux saisons, après les graves incidents survenues jeudi dernier en quarts de finale aller de l'Europa League.
"C'est une décision équitable", a commenté le président de Lyon Jean-Michel Aulas. "On verra si on fait appel. Mais en première analyse, c'est une sanction qu'on assume", a livré "JMA" sur les médias du club. "On respecte la décision de l'UEFA. Il y a eu des débordements et on a eu une part de responsabilité", conclut M. Aulas.
De son côté, Besiktas a qualifié de "scandaleuse" et "partiale" la décision de l'UEFA. "Il n'y a rien à dire sur cette décision scandaleuse", a déclaré Metin Albayrak, porte-parole du club stambouliote, dans des déclarations rapportées par la chaîne de TV privée NTV.
Le match aller, qui s'est joué au parc OL à Décines-Charpieu, aux portes de Lyon, avait débuté avec trois-quarts d'heure de retard en raison de l'envahissement de la pelouse par des dizaines de supporters lyonnais du virage Sud. Ces derniers voulaient alors se protéger des projectiles et des pétards lancés depuis le haut des tribunes.
Des affrontements avaient débuté aux abords du stade deux heures avant la rencontre entre fans des deux équipes et des bagarres ont ensuite éclaté dans les tribunes.
Il est prévu qu'aucun supporteur lyonnais ne puisse assister au match retour jeudi à Istanbul, sur décision de l'OL bien avant le match aller.