Quatorze buts en huit matches de Proximus League (D1B), qui dit mieux que Georges Mikautadze, le fer de lance du RFC Seraing, leader de la série ? Personne, bien sûr...
Le club lorrain, actuellement dixième de Ligue 1, pourrait donc être tenté de rapatrier son joueur à Saint-Symphorien, si aucun des trois possibles remplaçants de Niane, Thierry Ambrose (ex-Manchester City), l’ailier sénégalais Opa Nguette et le polyvalent cap-verdien José Vagner, acheté 3 millions d'euros à Saint-Étienne en juillet, ne donne satisfaction.
Mikautadze, 19 ans (20 samedi prochain) est sous contrat à Metz jusqu'au 30 juin 2023.
Rien ne dit cependant qu'il portera encore un jour le maillot grenat.
Parce que ses stats actuelles, un quadruplé à Lommel (3-5), deux triplés au Lierse (2-5 et contre Bruges Nxt (6-1), et un doublé au RWDM (3-4) "uniques au monde" selon le team manager Peter Kerremans, ne sont forcément pas passées inaperçues...
Ni en Belgique, ni en Angleterre, ni en France, où il a déjà été convié à un rassemblement des U19 tricolores à Clairefontaine, alors que la Géorgie espère le convaincre d'opter pour sa sélection nationale.
Il vaut 1,2 million d'euros, selon Transfermarkt.
"Pour le moment je me dis simplement que je vais tout faire pour inscrire un maximum de buts, peu importe le total. On verra à la fin de la saison", a-t-il dit, satisfait de son sort actuel.
"Lorsqu’on a parlé du prêt avec mon agent et Philippe Gaillot (le directeur général adjoint du FC Metz), j’ai rapidement accepté la proposition parce que c’était une bonne opportunité d’avoir du temps de jeu. (...) Après un tel début de saison, je ne peux être que conforté dans mon choix. Et maintenant, il faut simplement essayer de continuer comme ça…".
Et avec Seraing, quel objectif ?
"C’est vrai qu’on discute un peu entre nous de ce classement et de cette possibilité de viser plus haut. Mais on garde surtout les pieds sur terre. Personne ne s’enflamme. L’objectif n’a pas changé: c’est avant tout le maintien du club en D1B. Même si on a forcément envie d’être ambitieux. C’est normal quand on est compétiteur...", conclut-il.