"Frank Dierckens restera en tout cas président", assure le big boss. "Concernant les entraîneurs (Adnan Custovic, Franky Van der Elst et Franck Berrier, ndlr), on verra ça plus tard..."
"D'abord la licence (ce lundi devant la CBAS !!!), poursuit-il, "mais je suis sûr qu'on va l'avoir. On a fait tout ce qu'il fallait pour ça, (une augmentation de capital à hauteur de 2,7 millions, ndlr). Nous sommes le plus gros investisseur dans le football belge, savez-vous. Tampa Bay Rays, un club de baseball qui appartient à Partners Path, une de nos filiales, vaut plus cher que tous les clubs belges réunis (1 milliard de dollars, ndlr)".
Pourquoi avoir choisi Ostende ?
"Parce que c'est un club plein d'avenir. Il faut juste ne pas vouloir brûler les étapes, l'erreur commise par nos prédécesseurs. On veut également aller très haut, mais à notre rythme. On ne vise pas le play-off 1 avant quatre ou cinq ans, pas obligatoirement, en tous cas. Comme tous les clubs du continent à quelques exceptions près, on veut investir dans les jeunes. Mais pas changer toute l'équipe chaque saison. Nos joueurs auront des contrats de longue durée. Ils finiront par être vendus, mais pas après seulement quelques mois en première..."
Comment allez vous recruter ?
L'époque où un directeur sportif ciblait les futurs renforts, parfois des joueurs qui par hasard avaient précisément brillé contre le club, ou se laissait plus ou moins imposer les noms par un manager extérieur, est révolue. Nous allons nous servir de l'expérience américaine et laisser la science déterminer notre politique des transferts. Comme dans le baseball, ce sont les analyses des données statistiques qui guideront nos choix. Cela n'empêchera pas certaines erreurs, mais en diminuera le nombre. Et il faudra bien sûr aussi tenir compte de notre budget..."
Pourquoi avoir vendu Nice ?
"Parce que l'objectif européen avait été atteint et surtout, qu'une offre très intéressante d'Ineos (plus de 100 millions d'euros, ndlr) est arrivée dans nos bureaux. On ne pouvait pas la refuser. Mais rassurez vous. On restera ici le temps qu'il faudra. A notre départ, Nice disposait d'un tout nouveau complexe d'entraînement d'une valeur de 17 millions d'euros, et le noyau valait quatre fois plus qu'à notre arrivée..."