Olivier Giroud était présent sur le plateau de Téléfoot ce dimanche matin-là. L'occasion pour lui de revenir sur un hiver agité au cours duquel il était à deux doigts de quitter Chelsea pour l'Inter.
"Même moi je me voyais ailleurs pour être honnête. J’ai vécu six mois compliqués. C’est pour ça que j’ai essayé de partir en janvier. J’ai tout fait pour. Au final, avec les circonstances, Chelsea n’a pas voulu me laisser partir. La condition sine qua non à mon départ était d’avoir un remplaçant. Le plus intéressant pour moi c’était l’Inter de Milan. Le problème c’est que ça a trainé. Au final, et même si la Lazio de Rome était là vers la fin et Tottenham également, ce n’était plus une question où j’allais partir mais est-ce que je pouvais partir. Il n’y avait rien à faire. J’étais bloqué."
Même Lyon a tenté le coup... "Oui, le président Jean-Michel Aulas m’a appelé. Je l’ai eu au téléphone. Il m’a fait part de son intérêt et je lui ai simplement dit que j’étais flatté de l’intérêt de Lyon mais que ma priorité se portait vers l’Inter. Partie remise ? Qui sait. Je savais que de toute façon il ne fallait pas que je commence à faire la grève ou que je foute le souk dans le vestiaire. D’abord parce que ce n’est pas moi. Et aussi parce que je savais qu’il y avait de grandes chances pour que je reste à Chelsea. C’est pour ça que je suis resté irréprochable et pro jusqu’au bout. Il y avait deux réactions : soit je me morfonds sur moi-même soit je me bats pour ma place. C’est ce que j’ai fait. Et le coach qui m’a promis plus d’opportunités de jouer a tenu parole et j’ai saisi ma chance", conclut Giroud.