Pour le Standard, la campagne européenne commence de la pire des manières. Les Rouches ont joué vingt minutes sur le terrain de Séville, et le résultat est sans appel, une cinglante défaite 5-1.
Les Liégeois ne venaient pas à Séville avec de grandes illusions de victoire, mais là, la défaite est lourde. Dur pour Michel Preud'homme qui voit ses joueurs passer à côté de leur match encore une fois.
Pour Stephan Keygnaert, journaliste à Het Laatste Nieuws, c'est sans appel: "Tous ces joueurs du Standard semblent avoir été pris sur la plage. C'est comme ça qu'ils ont joué sous Sà Pinto. La joie de la liberté. Résultat: neuf mois de misère et six semaines de boom économique accidentel. Preud'homme a tenté de tirer 20% de ces joueurs en plus mais est-ce que ces joueurs sont prêts à abandonner leur petite vie? Gentlemen, méritez-vous un entraîneur comme Preud'homme?" écrit-il dans les colonnes du journal.
Pendant la rencontre, on a pu voir Michel Preud'homme écumer la ligne de touche, mais sa rage n'a pas eu beaucoup d'effet. En seconde période, ça a été de mal en pis: "La deuxième mi-temps a été un D.R.A.M.E. - collectif, individuel. Le Standard n'a pas joué en équipe. 3-1, 4-1, 5-1. Le Standard n'avait pas subi une telle douche depuis de nombreux mois. Comment va se relever l'égo des Liégeois? C'est tout ce dont il est question."
Le vote: Le Standard peut-il passer le premier tour d'Europa League?