À Anderlecht, les talents ne manquent pas mais tous n'arrivent pas à s'imposer au plus haut niveau.
Parmi ceux qui ont été décrits comme des grands espoirs, il y en a un qui a eu du mal à prouver ce qu'il valait quand on lui a donné une chance à Anderlecht. Décision a donc été prise de rejoindre Genk et là non plus il n'a pas réussi à s'imposer.
Des débuts compliqués
L'été dernier, Anouar Ait El-Hadj a donc décidé de changer une nouvelle fois de trajectoire et de signer pour 2 millions d'euros à l'Union Saint-Gilloise. Mais là non plus les choses ne se passent pas comme prévu pour le moment. Entre le 20 septembre et le 14 décembre, il n'aura joué que 22 minutes en championnat.
Laissé à l'écart du groupe à plusieurs reprises, il a eu l'occasion de jouer contre Nice et a délivré une passe décisive, la première de la saison. Une prestation de haut vol qui lui a permis d'obtenir 45 minutes face à Westerlo.
"S'impliquer davantage"
La question qui se pose désormais est de savoir si cette fois est enfin la bonne pour Ait El-Hadj. "L'entraineur lui a demandé de s'impliquer davantage à l'entraînement et nous avons estimé que tôt ou tard, il retrouverait son niveau et son temps de jeu. Il faut dire aussi que l'équipe n'était pas aussi performante en début de saison", explique son père dans la Dernière Heure - Les Sports.
"Il avait besoin de se développer un peu plus à l'Union Saint-Gilloise et d'apprendre à jouer davantage dans le jeu. Nous ne regrettons absolument pas notre choix de l'Union", ajoute le père du joueur.
Sous contrat jusqu'en 2028, le joueur de 22 ans sait qu'il va devoir enfin prouver ce dont il est capable s'il veut réaliser une grande carrière. S'il n'est pas trop tard, ses échecs passés pourraient le rattraper s'ils ne finissent pas par une réussite.