Ce dimanche la Belgique concluait les phases de groupe de la Ligue des Nations avec un duel face à Israël.
Seule équipe que les Diables ont réussi à battre, Israël représentait une bonne occasion de finir sur une note positive une campagne qui ne l'a pas été du tout. Mais les choses ne sont pas passées comme prévu et les critiques se sont abattues sur l'équipe et plus particulièrement sur le sélectionneur.
"Il ne fallait pas s'attendre à un miracle"
Philippe Albert, souvent très critique, a cette fois décidé de prendre en partie la défense de Domenico Tedesco, qui n'avait pas des circonstances favorables pour l'aider. Plusieurs joueurs ont en effet dû quitter le groupe après la rencontre face à l'Italie en raison de blessures.
"Au regard de la composition de départ, il ne fallait pas s’attendre à un miracle. Certes, l’entame de match a été bonne mais le niveau est retombé après 20 minutes", analyse pour Sudinfo l'ancien Soulier d'or.
"Je n'ai même pas envie de massacrer Tedesco"
Et ce dernier de poursuivre : "Sur ce coup-là, je n’ai même pas envie de massacrer Domenico Tedesco parce qu’il a des circonstances atténuantes au regard des nombreux absents, dont les cinq annoncés samedi. Ce n’était un gros qu’un match amical avec une équipe U23 améliorée en quelque sorte."
Pas facile dans ces circonstances de prétendre à beaucoup mieux que ce que l'on a vu, avec un assemblage de joueurs qui ne sont pas habitués à évoluer ensemble et qui ont donc eu du mal à combiner et à trouver le chemin des filets.
Pour les barrages du mois de mars, il va absolument falloir trouver des solutions, quels que soient les joueurs qui seront à disposition du sélectionneur. S'il est confirmé à son poste, il va devoir prouver qu'il peut gagner et proposer des prestations abouties du début à la fin et non seulement en partie.