À Charleroi, la tension entre les supporters et la direction a augmenté de quelques crans les dernières semaines. La rencontre de ce samedi face à Westerlo en était une nouvelle preuve.
Une direction qui avait fait le point avec un long communiqué et des joueurs qui ont réagi en l'emportant 1-0. Suffisant pour ramener le calme au Mambourg. Au vu des messages affichés en tribune, on semble être encore assez loin du compte.
"C'est un peu une mode"
Interrogé sur les messages demandant à la direction de démissionner, le directeur général Pierre-Yves Hendrickx a été assez clair sur le sujet : "Ce n’est jamais facile à vivre évidemment. C’est un peu devenu une mode, les supporters essaient de prendre le pouvoir un peu partout en Europe", expliquait-il à la RTBF.
"Cela n’arrive pas qu’à Charleroi. C’est un peu virulent par moments mais il faut pouvoir se rendre compte que s’il y a du mouvement, c’est qu’il y a des choses à améliorer. Mais le mouvement est excessif évidemment. On sait que certaines personnes aiment se mettre en avant et aiment faire mousser cette histoire", ajoutait-il.
"Charleroi doit progresser"
S'il pense que la réaction des supporters n'est pas justifiée, il ne cache cependant pas qu'il y a des améliorations à apporter : "Sur le fond, on n’a jamais dit que Charleroi ne devait pas progresser."
Et Hendrickx de rappeler les objectifs du Sporting : "On a fait venir un investisseur il y a un an. On a dit récemment qu’il faudrait d’autres investissements. On a fait douze transferts en juillet, sans budget quasiment. On devra encore en faire en janvier et l’an prochain. Les supporters savent très bien que l’objectif est d’être dans le top 8. Si on y est, ils paient l’abonnement si non, ils ne paient pas pour la deuxième phase du championnat. C’est un pacte clair qu’on a avec eux."