Ce n'est pas la première fois cette saison que Sébastien Pocognoli se retrouve devant les caméras pour tenter d’expliquer le manque de réalisme de son équipe devant le but. Jeudi, face à Bodo/Glimt, l’Union Saint-Gilloise a encore une fois souffert dans la zone de finition, devant se contenter d'un match nul.
Il faut concrétiser
Avec vingt tirs, dont seulement deux cadrés, et aucun but, l’Union a peiné à concrétiser. "Ça résume bien le match," a déclaré Pocognoli, le visage fermé, à la RTBF au micro de Lancelot Meuleuwaeter.
"C’est frustrant, encore un 0-0. Bien sûr, il y a eu des points positifs, mais à la fin, on veut gagner et décrocher les trois points. Je commence à être habitué à ce genre d’interviews," a-t-il soupiré, se trouvant une fois de plus face à l’inefficacité offensive de son équipe.
Des occasions à conclure
"On s’est créé beaucoup de situations en suivant ce qu’on avait travaillé à l’entraînement, mais ensuite, il y a ce dernier geste qui manque de simplicité... et ça, je n’aime pas. On aurait pu se faciliter la tâche, surtout en seconde période. On garde trop le ballon et il y a trop de touches à l’approche de la surface. Nos derniers buts sont toujours venus de phases de jeu plus simples," a expliqué Pocognoli, manifestement frustré par le manque d'efficacité.
Il a également mis en lumière le problème des connexions entre les joueurs offensifs : "On parle souvent des individualités, mais pas assez des liens dans le triangle offensif. Aujourd'hui, ces connexions n’étaient pas optimales, et cela s’est vu," a-t-il ajouté. Pour conclure, il a insisté : "Il faut commencer à gagner des matchs. On a des regrets malgré quelques aspects positifs, mais maintenant, on a besoin d’un meilleur bilan mathématique."