"Il faut sauver le soldat Yari !". Le titre de la chronique hebodmadaire de Thomas Chatelle dans La Dernière Heure - Les Sports (https://tinyurl.com/3ujuxbrw) de samedi n'en fait pas mystère: Yari Verschaeren est en perdition.
Beaucoup se demandent d'ailleurs ce qu'il fait encore dans cette équipe anderlechtoise où Théo Leoni reçoit beaucoup moins de temps de jeu, alors qu'il semble actuellement supérieur à Verschaeren dans presque tous les domaines.
Mais pour en revenir à l'ex-Diable Rouge Chatelle (43 ans, 3 sélections), ce n'est pas vraiment un manque de qualités, loin de là, qui a selon lui mené Verschaeren dans la même situation que le soldat Ryan.
Les responsabiités du désastre sont ailleurs
"En lui offrant le numéro dix et le salaire qui l’accompagne", écrit-il, "en lui donnant le brassard de capitaine, en l’encensant constamment dans les médias, Anderlecht et son coach, Brian Riemer, ont cousu à Yari Verschaeren un costume bien trop large pour lui. Un costume dans lequel il a fini par perdre son jeu et sa confiance..."
Bref il est de la race des joueurs qui ont besoin d’ombre et non de lumière pour briller. Pour le retrouver au niveau très élevé auquel il est capable de se hisser il faudrait donc le décharger de certaines de ses responsabilités qui devraient plutôt être réparties entre Jan Vertonghen, Ludwig Augustinsson et même Leoni.
Ce qui permettrait de laisser Verschaeren, qui n'a rien d'un leader portant l’équipe à bout de bras et faisant la différence à chaque match, d'apporter à l'équipe ce qu'il sait le mieux faire, sans forcément être un titulaire indiscutable.
Et Chatelle d'énumérer les atouts de Verschaeren: sa technique en mouvement et sa mobilité, un volume de jeu au-dessus de la moyenne, le sens du sacrifice pour l'équipe, etc...
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