Pour la Belgique, l'Euro s'est terminé avec une élimination contre la France. Et si les Diables n'ont pas démérité contre les Bleus, le tournoi a dans l'ensemble été décevant.
Un tournoi qui était le dernier de la génération dorée ? "Tout doucement, on arrive vers la fin. Il y a pas mal d’années qu’ils sont là. Le plus important, c’est d’assurer un passage de témoin, et c’est la responsabilité de l’entraîneur", déclare Alex Teklak à la RTBF.
"Avec le plus de douceur possible"
Et d'évoquer la transition entre les deux générations : "Tôt ou tard, on y sera confronté. Ça doit se faire dans une certaine harmonie, avec le plus de douceur possible." Faut-il dès lors profiter de la Ligue des Nations pour assurer la transition ? "C’est difficile à dire, parce que c’est encore tout chaud. Ils doivent prendre des décisions."
"Romelu (Lukaku) est dans une forme de mutisme pour le moment, De Bruyne va être en période de réflexion, il y a des chances que Vertonghen arrête, quid de Witsel… Il y a quand même un écart important entre des joueurs cadres, phares, comme De Bruyne et Lukaku, et des jeunes joueurs qui ont encore besoin de points de repère", ajoute Teklak.
"À mon avis, il faut encore assurer quelques années avec certains cadres de l’équipe nationale", dit-il avant d'évoquer la façon dont devrait se passer la Ligue des Nations : "C’est un tournoi idéal pour arrêter de faire des expérimentations, car je trouve que ce n’est pas toujours très respectueux des joueurs concernés."
"Et installer des joueurs à leur poste, en disant 'on croit en eux, même s’ils commettent des erreurs'. C’est peut-être moins le cas dans une compétition majeure comme l’Euro ou la Coupe du monde. La Nations League est peut-être la compétition idéale pour ça", de conclure Teklak.