Avec une avance assez confortable au classement à la fin de la phase classique, beaucoup voyaient l'Union Saint-Gilloise enfin remporter le titre et sans grande difficulté.
Mais les hommes de Blessin ont entamé les playoffs avec quatre défaite de suite, offrant la possibilité à ses poursuivants de revenir au classement. À Anderlecht, qui n'était pas loin, mais surtout à Bruges, qui avait conclu la phase classique avec 19 points de retard.
"L'Union a une nouvelle fois montré ses limites"
"En entamant ses playoffs par quatre revers consécutifs, l’Union a facilité le travail d’un Club de Bruges dont peu attendaient un retour en trombe qui pourrait se matérialiser par un 26 sur 30 en cas de victoire dans le derby. Elle a une nouvelle fois démontré ses limites dans la gestion du stress dès que le mot playoffs est prononcé", analyse Philippe Albert pour Sudinfo.
"Pour avoir assisté à son match victorieux au Cercle, je puis vous confirmer qu’elle cultive le paradoxe de moins bien y jouer et d’y gagner que de foirer son bilan comptable en début de tour final en jouant mieux qu’à l’heure actuelle. C’est à n’y rien comprendre. Si ce n’est au travers du facteur stress", ajoute l'ancien Diable Rouge.
Et Albert de conclure : "S’il coiffe sa dix-neuvième couronne dimanche soir, le FC Bruges pourra remercier l’Union au passage : c’est grâce à ce 0 sur 12 du leader saint-gillois qu’il sera champion. Car sauf miracle, ce sera le cas, Anderlecht n’ayant plus que ses yeux pour pleurer sur le triste sort qui n’aurait jamais dû être le sien s’il avait emmanché son Topper comme il le fallait. Un succès à l’Atwerp conjugué à un double faux pas des deux équipes désormais placées devant lui : désolé, mais je n’y crois pas."