Après la phase classique, Mehdi Bayat décidait qu'il fallait faire quelque chose. Ainsi, il s'est séparé de Felice Mazzù.
"C’est une nouvelle dynamique, tout simplement. Vous savez, ça a été extrêmement difficile pour moi humainement d’avoir cette discussion avec Felice, parce que encore une fois, c’est une discussion qu’on a eue ensemble", explique Bayat à la RTBF.
"J'espère qu'il pourra venir voir des matchs"
"Et on a décidé pour le bien du club qu’il fallait se séparer malgré l’amour qui existait entre nous. Et Rik est arrivé là avec un dynamisme qui a créé cet effet électrochoc dont on avait besoin. Peut-être que Yannick Ferrera est en train de faire exactement la même avec Molenbeek", d'ajouter Bayat.
La décision de se séparer de Mazzù n'a pas été simple selon lui, notamment parce que le coach est lié au club et à la ville : "Ça fait mal au cœur parce que Felice aurait voulu terminer tranquillement sa carrière à Charleroi, il restera à jamais un fils de Charleroi. Et j’espère qu’il pourra venir voir des matchs une fois qu’il aura digéré tout ça."
Mais la page Mazzù est déjà tournée et c'est désormais De Mil qui va devoir écrire l'histoire : "La nouvelle histoire sportive du Sporting de Charleroi va se dessiner avec Rik, qui nous a montré toutes les qualités qu’il a. Je suis content, ce fut dur, mais je pense qu’on est prêt pour un nouveau cycle à Charleroi. Rik est le nouveau patron sportif du club, il a démontré qu’il a toutes les clés pour faire ça à merveille."