Au Standard, la saison est catastrophique mais c'est la situation du club en général qui inquiète certainement le plus.
Parmi ceux qui suivent ça, il y a Sébastien Pocognoli. Aujourd'hui sélectionneur des U18 belges, il succédera à Wesley Sonck chez les U19 la saison prochaine.
"Je serais peut-être encore dans la structure..."
Mais son avenir aurait pu être au Standard, lui qui a été contacté par Carl Hoefkens quand Yaya Touré a quitté le staff : "Le club aurait pu me faire revenir plusieurs fois. Si cela s’était bien passé à la fin de ma carrière, je serais peut-être encore dans la structure aujourd’hui."
Un Pocognoli qui ne veut cependant pas trop chargé son ancien club : "La situation est suffisamment compliquée pour en rajouter une couche. Les supporters du Standard ont besoin de bonnes nouvelles et pas d’un ancien qui démolit le club même si ce qui s’y passe n’est pas normal par rapport au standing de ce grand club", dit-il à Sudinfo.
"Le Standard a besoin de reconstruction, un peu à l’image de la ville de Liège qui a été plutôt meurtrie ces dernières années et qui voit enfin le bout du tunnel. Comme la Cité ardente, j’espère que le club va avoir un nouveau dynamisme", ajoute Pocognoli.
L'ancien Diable qui explique que le staff a son importance plus que jamais dans le contexte actuel : "La saison dernière n’était pas mauvaise et je reste persuadé qu’il y avait assez de qualités dans le groupe actuel pour aller accrocher le Top 6. Quand il y a de l’instabilité au-delà du sportif, il faut savoir, avec le staff, créer une bulle pour que les joueurs soient capables de se concentrer."
"Ronny Deila l’avait fait la saison dernière. Ricardo Sa Pinto avait su le faire avec nous en 2018 mais il avait surtout des soldats dans le vestiaire. Aujourd’hui, je vois que le Matricule 16 veut miser sur ses jeunes mais ils doivent être encadrés. Pour ça, il faut parfois se tourner vers des joueurs moins bankables mais qui pourront être garants d’une certaine balance dans le vestiaire", de conclure Pocognoli.