Le cas de l'entraîneur Stijn Stijnen de Patro Eisden Maasmechelen a été examiné vendredi après-midi par le Conseil disciplinaire du football professionnel. Le Comité disciplinaire a suspendu l'ancien gardien de but pour avoir frappé son frère et pour être entré illégalement sur le terrain. Au total, il a écopé d'une suspension de six journées de match (cumulées à une précédente suspension). Son avocat, Walter Van Steenbrugge, a remis en question le fonctionnement de la fédération de football et de la commission de révision, demandant de ne pas imposer la suspension.
Altercation avec son assistant.... qui est son frère
Le 15 mars, lors d'une visite à Beveren, Stijnen a reçu un deuxième carton jaune l'envoyant en tribune. Cela s'est produit après qu'une personne de son banc ait lancé un ballon sur le terrain pour gagner du temps. L'entraîneur a réagi avec colère en frappant l'homme qui a lancé le ballon, son frère Steven, qui est assistant à Patro. La commission de révision a jugé cette action comme une violation de l'intégrité physique. Cependant, Van Steenbrugge a relevé des problèmes de procédure concernant l'implication de Guy Goethals et d'Ariël Jacobs dans cette décision. Le premier est délégué de match, un rôle qui, selon Van Steenbrugge, ne devrait pas être présent dans la commission de révision. Le second est le directeur du football du club de première division OH Leuven et donc une partie intéressée. Au moment de la décision, un match de relégation/promotion était toujours possible entre Patro et OHL.
La fédération doit aussi se conformer aux règles
Stijnen a également demandé l'annulation de la sanction pour être entré sur le terrain. "Le délégué de match a affirmé que j'avais le droit de me rendre sur le terrain après le match." Dans un plaidoyer passionné, il a réclamé un traitement équitable. "On me demande de respecter les règles, mais vous constatez que les instances de la fédération négligent les règlements. Je suis conscient que je dois changer mon comportement envers les arbitres, mais je dois pouvoir exercer mon métier." Une décision sera prise "dans les plus brefs délais".