Ce n'est un secret pour personne, la santé financière de 777 Partners pose beaucoup de questions. Le fonds d'investissements américain a démontré à plusieurs reprise une fragilité qui inquiète.
C'est vrai au Standard, ça l'est aussi à Vasco De Gama, un autre club que les Américains ont racheté. Mais comme au Standard, ce qui interroge, c'est la capacité à payer les sommes dues pour que le rachat du club soit officiellement acté.
Preuves de liquidité demandées
À Liège, on sait que le non-paiement des traites à Bruno Venanzi pourrait permettre à ce dernier de récupérer la majorité des parts du club pour un euro symbolique. C'est aussi ce qui se passera au Brésil si les paiements n'arrivent pas à temps.
Conscient de la situation de 777 Partners, le président de Vasco De Gama, Pedrinho, a demandé des garanties aux Américains. Passé par le bureau juridique du club, il an envoyé une demande à Josh Wander de prouver qu'il serait capable de verser la somme attendue en septembre.
Une demande qui aurait mal été accueillie par le co-fondateur de 777, qui a affirmé que les salaires avaient été versés à temps et que les dettes de Vasco De Gama avaient également été payées. Reste donc à voir si la somme attendue pour septembre sera versée ou si les inquiétudes de Pedrinho était justifiée. Quoi qu'il en soit, le climat est assez tendu pour quasiment tous les clubs propriété des Américains.