Ce mardi, l'Union Saint-Gilloise se déplaçait au Club de Bruges pour son dernier match de l'année. Une rencontre qui n'est jamais simple dans un stade Jan Breydel hostile pour tous ses adversaires.
À l'issue de la rencontre, Anthony Moris revenait sur cette atmosphère particulière et la façon dont l'Union l'a envisagée. "C'est un match que les deux équipes ne voulaient pas perdre. Et même si on voulait l'emporter à un moment donné il faut se contenter de ce point-là. Ils essayent de créer une atmosphère qui te sort de ton match", disait-il.
"Ca fait partie du football"
"Dans les dix premières minutes on a eu du mal à rentrer dans le match mais une fois qu'on a réussi à trouver le bon tempo on a repris le contrôle du match et je pense que le point est mérité", ajoutait celui qui a été exclu en fin de rencontre.
Et quand on lui demande si c'est fini de voir les gentils Unionistes sur la pelouse et qu'on lui fait remarquer qu'ils savent être sales aussi, il répond : "Il faut, sinon tu ne gagnes rien. J'ai eu Bölöni comme entraineur, les onze salopards je les connais, je peux les reciter par coeur. Je pense que Bruges a gagné des titres sans être beau et gentil. Ca reste dans les limites du football, du fairplay et de ce qui est tolérable donc ça ne me dérange pas d'aller sur ce terrain-là."
Enfin, quand on lui fait noter que plusieurs joueurs dont Burgess ont été à la limite durant toute la rencontre, il répond : "Oui mais il n'y en a qu'un qui prend rouge, c'est moi. Pendant la rencontre, j'ai parlé avec l'arbitre, qui m'a demandé de surveiller Burgess. Je lui ai répondu que ça faisait partie du football tant qu'il n'y avait pas de gestes déplacés. On subit aussi les agressions verbales et physiques des supporters, avec notamment les jets de gobelets."