Moris sait de quoi il parle: "Les onze salopards, je les connais"

Ce mardi, l'Union Saint-Gilloise se déplaçait sur la pelouse du Club Bruges (1-1), dans le match au sommet de cette vingtième journée de championnat. Une rencontre où la tension était d'ailleurs à son maximum sur le terrain. C'est d'ailleurs sur un penalty offert sur un plateau d'argent que les locaux sont finalement parvenus à accrocher le leader incontesté de la compétition.

Anthony Moris, exclu dans les dernières minutes de la partie, a déclaré dans la RTBF qu'il fallait être méchant pour remporter quelque chose. Le gardien de but luxembourgeois du matricule 10 rajoute que cela fait, qui plus est, partie du football. Le natif d'Arlon souligne le fait que le Club Bruges a, lui aussi, parfois remporté des trophées sans forcément briller. "Il faut savoir être plus méchant, sinon tu ne gagnes rien. J’ai eu Boloni comme entraîneur, les onze salopards, je les connais. Ça fait partie du foot. Bruges a gagné des titres sans être beau ni gentil. Tant que ça reste fair-play, ça ne me dérange pas. On continue de grandir. L’envie d’avoir ce qu’on mérite, le titre en fin de saison, est là. On le montre semaine après semaine. Dans le passé, ce match-là on l’aurait peut-être perdu."

Clap de fin: place à 2024

En attendant le résultat de la rencontre, de ce mercredi, entre Anderlecht et le Cercle Bruges, l'Union compte pas moins de neuf points d'avance sur les Mauves. Brian Riemer et ses joueurs sont donc, ainsi, presque obligés de prendre les trois points.

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