Avec une deuxième place au classement à seulement quatre longueurs de l'Union Saint-Gilloise, Anderlecht est pour le moment bien placé pour lutter pour le titre.
Mais dans les discours officiels, on ne veut pas encore évoquer cette possibilité, sachant que la saison est encore longue et que les playoffs peuvent tout faire basculer d'un côté comme de l'autre.
"L'objectif premier"
Il y a toutefois un joueur qui en a parlé, Killian Sardella. De quoi se faire taper sur les doigts par Mathias Declerq, l'attaché de presse du club ? "Non, parce que ce n’est pas le style de Mathias", répond Sardella quand on lui pose la question.
"L’objectif premier, c’est évidemment les playoffs et c’est encore beaucoup trop tôt pour parler de titre. Mais je crois dans la qualité du groupe. Le mois de décembre, avec cinq gros matchs contre le Standard, l’Antwerp, Genk et le Cercle, sera très important pour savoir exactement où nous en sommes", disait le joueur au soir de la victoire à Westerlo.
Si le joueur y croit, c'est en grande partie car il évolue pour la première fois cette saison dans un club qui tourne à plein régime : "Cela fait la différence, c’est évident. Les résultats suivent et l’atmosphère n’a plus rien à voir avec ce que l’on a connu par le passé."
Un Sardella qui a trouvé sa place dans la défense anderlechtois, au back droit. VRaiment sa meilleure place ? "Honnêtement, passer de défenseur central, la place à laquelle j’ai été formé durant toute ma jeunesse, à celle d’arrière-droit m’a beaucoup perturbé au début", dit-il.
"J’avais l’impression d’être enfermé cause de la ligne de touche. Devoir apprendre un nouveau rôle quand vous débarquez chez les pros, c’est chaud. Mais j’ai appris à aimer ce poste d’arrière latéral. Je m’y sens d’autant mieux que la connexion avec Anders Dreyer est parfaite", conclut-il.