Au Standard, les dernières années ont vu certains joueurs passer sans laisser une trace impérissable. Et pourtant, parmi eux certains ont fini par réaliser de belles choses.
C'est le cas de Vanja Milinkovic-Savic et Filip Mladenovic. L'un comme l'autre sont internationaux avec la Serbie et mieux, ils sont titulaires en équipe nationale. Comment dès lors expliquer cette différence ?
Question de maturité
"Concernant Vanja, certains joueurs mûrissent plus vite que d’autres. Lui ne l’était pas à 20 ans. À ce moment-là, je trouve que sa priorité n’allait pas vers le football. Avec le temps, l’expérience et de bons conseils, il a progressé. Cependant, depuis la Coupe du monde, il n’est plus le même joueur. J’espère qu’il va vite repartir du bon pied", explique l'ancien joueur Ranko Stojic à Sudinfo.
"Quant à Mladenovic, il a souffert de l’accent mis sur le côté athlétique en championnat de Belgique. Dans une défense à quatre, il souffre parce qu’il doit plus se concentrer sur des tâches défensives. Sur un flanc avec une défense à trois, il peut faire parler son pied gauche et sa qualité de centre. C’est d’ailleurs lui qui a délivré deux assists pour Mitrovic en Lituanie", poursuit celui qui est passé par Liège, Anderlecht, Charleroi, Seraing et l'Antwerp.
L'ancien portier revient également sur le passage de Milinkovic-Savic comme de Mitrovic en Arabie Saoudite l'été dernier. "C’est dommage mais ils pouvaient difficilement refuser pareille offre. Quand j’étais agent, j’insistais toujours auprès de mes joueurs sur l’importance du plan de carrière. Mais à 27-28 ans, comment pourrais-tu fermer les yeux sur de telles conditions financières. D’un autre côté, on se méprend sur le niveau du championnat là-bas. Et rappelez-vous la qualité de jeu de l’Arabie saoudite lors du dernier Mondial et pas seulement contre l’Argentine… Il y a de la qualité, Mitrovic y est aussi parmi leurs meilleurs buteurs… et Carrasco a aussi fait le même choix, non ?", dit-il.