Les Diables Rouges se sont qualifiés vendredi pour le Championnat d'Europe 2024, mais ont tout de même vécu un match difficile sur le terrain d'une Autriche meurtrie. Bien sûr, l'absence de Kevin De Bruyne y est pour quelque chose.
Lors de la première période internationale sous le règne du sélectionneur Domenico Tedesco, les Diables ont fait forte impression. Les matches contre la Suède et l'Allemagne ont été remportés de manière assez convaincante. Et à chaque fois, De Bruyne s'est imposé comme le métronome de l'équipe.
Mais depuis, le meneur de jeu de Manchester City n'a pas repris le chemin de l'équipe nationale. Des blessures l'ont contraint à déclarer forfait à chaque fois. Et l'absence de De Bruyne a eu un impact important sur le niveau de jeu des Diables.
Absence de pivot
Tedesco a tenté de compenser l'absence de son pivot par quelques variations tactiques, certaines plus réussies que d'autres. Mais la conclusion reste que l'absence de De Bruyne ne peut pas être compensée par la sélection actuelle.
L'entraîneur a bien affecté d'autres joueurs à un rôle similaire, comme Yannick Carrasco, Mike Trésor et Leandro Trossard. Mais ces interventions n'ont pas été couronnées de succès.
"Tant que De Bruyne n'est pas là, il nous manque un pivot dans tous les systèmes", estime Het Nieuwsblad. Dans sa chronique pour Gazet van Antwerpen, le commentateur Frank Raes s'est penché sur la question. Et il a une alternative toute trouvée.
"Je pense qu'en l'absence de Kevin De Bruyne, Hans Vanaken est le mieux placé pour jouer ce rôle. Peut-être aussi Charles De Ketelaere. Mais Tedesco continue de gagner, alors qui suis-je pour remettre en question ses choix ?"