Si Eden Hazard a sans aucun doute été l'un des joueurs les plus appréciés en équipe nationale, il a créé des liens privilégiés avec certains joueurs lors de son passage sous le maillot des Diables.
C'est le cas avec Christian Benteke, avec qui il aura finalement peu évolué, surtout les dernières saisons. Les deux joueurs ayant connu des saisons très loin de correspondre à leur meilleur niveau et enchainant les blessures, ils n'ont plus occasion de passer du temps ensemble sur une pelouse.
Mais les deux hommes sont resté très liés et Benteke a donc rendu un vibrant hommage à son ancien comparse à l'annonce officielle de sa retraite définitive, ce samedi.
"Je n’ai pas été trop surpris, même s’il ne m’avait pas prévenu, je l’ai appris comme tout le monde, mais non je ne suis pas trop surpris non", explique l'attaquanf de D.C. United à la RTBF.
Hommage de Benteke
Deux anciens coéquipiers qui avaient eu l"occasion de discuter il y a quelques mois : "Je ne voulais pas trop rajouter une couche en lui parlant de foot, en lui demandant s’il allait continuer ou arrêter. Il m’a dit qu’il allait venir voir la finale de l’US Open avec son épouse à New York, mais il m’a prévenu en last minute, ça, c’est du Eden tout craché. Pour trouver des places et caetera c'était compliqué."
"Et puis ce [mardi] quand j’ai appris la nouvelle, je lui ai envoyé un message. Je lui ai plus parlé de tout ce qu’on s’était dit avant que de tout ce qu’il a fait pendant sa carrière, parce qu’au final pour moi ce n’est pas ça le plus important", ajoute Benteke.
"Bien sûr on s’entendait bien sur le terrain, mais c’est le reste qui a fait qu’on s’identifiait aux mêmes choses. Je l’ai félicité d’avoir toujours gardé son côté humain, malgré son statut, l’argent, tout ce qu’il pouvait avoir autour de lui, il est toujours resté le même. Et je lui ai dit que même parfois beaucoup trop. Surtout quand tu es au Real tu dois avoir un peu ce vice, parce que tu es tout en haut de la pyramide et tu dois un peu changer ton comportement. Parce que tu es dans le plus haut niveau d’exigence. Lui, il a été lui-même jusqu’au bout et peut-être que ça lui a porté préjudice. Mais tout le crédit lui revient", conclut Benteke.