Avec Marc Wilmots, les Diables Rouges ont retrouvé les compétitions majeures après une longue absence. Et même si l'aventure s'est terminée en mode mineur, l'ancien sélectionneur a réussi de belles choses et a posé des jalons intéressants.
Lorsqu'il était à la tête de l'équipe nationale, celui qui avait porté fièrement la tunique quand il était joueur a prouvé que ses qualités humaines lui permettaient de gérer un groupe et les petits soucis que l'on peut y retrouver.
"Un exemple et c'était réglé"
Ainsi, il a dû faire face aux retards répétés de Michy Batshuayi : "Oui, il arrivait en retard. Ce n’est pas un problème, mais il y a une manière de le gérer. Moi ça a été très simple, je ne l’ai pas sélectionné une fois", a expliqué Wilmots sur le plateau de 'La Tribune'.
"En septembre il vient, il arrive trois ou quatre fois en retard sur les dix jours, je ne le sélectionne pas en octobre, mais je le sélectionne en novembre. Je lui ai juste dit 'tu as compris maintenant ?' et puis il était à chaque fois un quart d’heure à l’avance dans le bus. Il avait compris, c’était fini. Un exemple et c’était réglé", ajoute Willie.
Et quand on lui demande s'il n'était pas le seul à arriver en retard, il répond : "Non non, mais il faut comprendre que si en club on l’a laissé faire ce qu’il voulait quand il était jeune, là en équipe nationale ce n’était plus le cas. Donc il devait suivre la règle, comme tout le monde, c’est une question de respect vis-à-vis des autres, vis-à-vis du staff."