Georges Mikautadze, ancien buteur du RFC Seraing et plus récemment du FC Metz, évolue à l'Ajax Amsterdam, depuis le 30 août dernier.
Les Néerlandais ont déboursé seize millions d'euros pour convaincre les Lorrains, de laisser filer l'attaquant international géorgien (22 ans, 18 sélections, 4 buts), Sa valeur est actuellement, estimée à dix millions d'euros. En deux rencontres pour le cador d'Eredivisie, Mikautadze n'a toutefois toujours pas marqué le moindre but. Une situation loin d'être inquiétante même si les Amstellodamois comptent, pour leur part, déjà pas moins de sept points de retard (12-5) sur l'actuel leader de leur championnat.
Selon les informations de Johann Crochet, seul le directeur sportif de l'Ajax Amsterdam voulait réellement le natif de Lyon. Le staff technique, de son côté, n'en voulait pas. Un scénario pour le moins embêtant pour celui qui tentera, néanmoins, de faire déjouer les pronostics. Reste désormais plus qu'à voir si Mikautadze entrera dans les plans de son nouvel entraîneur ou bien s'il devra finalement mettre les bouchées doubles pour pouvoir engranger un maximum de minutes. Au prix payé, on voit, cependant, mal comment le Géorgien pourrait s'éterniser sur le banc des remplaçants. Affaire à suivre.
Ce jeudi soir (21 heurtes), Georges Mikautadze et ses nouveaux coéquipiers accueilleront l'Olympique de Marseille, lors de la première journée de la phase de groupes de l'Europa League. Une équipe que le droitier d'un mètre septante-six a déjà affrontée cette saison, lorsqu'il jouait encore pour le FC Metz. Rencontre où il avait d'ailleurs inscrit son petit but. Va-t-il remettre les couverts ? C'est du moins ce que tous les fans du rival du Feyenoord espérent.
Eredivisie
Après avoir reçu l'OM, l'Ajax Amsterdam défiera, dans ses installations, la belle et talentueuse équipe de Feyenoord Rotterdam, dimanche (14h30). Un match au sommet ou presque étant donné que les locaux traversent un passage à vide ... long de plusieurs mois.
Douzième, le club de la capitale néerlandaise n'a déjà plus le droit à l'erreur s'il ne veut attirer, un peu plus, les foudres de ses supporters.