Un point sur douze, c'est évidemment une cata, mais s'il gagne à Courtrai samedi (20h45), le Standard aura tout de même fait aussi "bien" - 4 sur 15 - que... Ronny Deila la saison dernière. Autrement dit il est encore un peu tôt pour tirer sur le pianiste, en l'occurrence Carl Hoefkens.
"Bien sûr que la pression est à son maximum", a admis ce dernier samedi en conférence de presse. "Je l'espère, d'ailleurs. Cela prouve que le Standard est toujours un grand club...".
"Et bien sûr aussi que je ne suis pas du tout satisfait. Je ne peux pas l'être, quand on n'en fait pas assez, qu'on ne récolte pas les points nécessaires. Mais je prendrai sur moi toutes les critiques pour mon jeune groupe qui a encore surtout manqué d'expérience dans ce match contre le Cercle", a plaidé Carl Hoefkens (44 ans).
Il n'avait auparavant pas hésité, comme ses joueurs emmenés par Zinho Vanheusden et Yaya Touré, à s'avancer vers les tribunes pour y subir les huées et les insultes des supporters", après la (nouvelle) défaite.
"Car on gagne ensemble et on perd ensemble", a-t-il dit.
Le chant très poétique des Ultras n'a pas choqué outre mesure Hoefkens.
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"Je suis le premier à les comprendre", a-t-il commenté. "Ils veulent gagner, ils ont chanté durant tout le match, et ne sont pas récompensés par les trois points !"
Hoefkens s'en est donc dans l'ensemble bien tiré devant la presse, toujours à l'affût d'un faux-pas.
Mais pour rester en place, et même si tout n'est pas de sa faute, loin de là, il va falloir très vite prendre des points s'il veut atteindre l'automne dans le survêtement de T1 du Standard, qui sera dernier du classement ce dimanche soir, si Courtrai bat Eupen dans le match de clôture de la 4e journée.
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