En 2016, Roberto Martinez décidait de répondre positivement à l'appel de la fédération belge de football pour prendre le relais de Marc Wilmots et devenir le nouveau sélectionneur des Diables Rouges.
Depuis, il a réussi à décrocher une troisième place lors de la Coupe du Monde 2018 en Russie. Mais lors de l'Euro, l'élimination précoce a amené une certaine déception, même si le fait d'avoir perdu contre les futurs vainqueurs a fait relativiser les choses.
La dernière édition de la Ligue des Nations a quant à elle ajouté une nouvelle déception et la légitimité du sélectionneur a été remise en question. Comme elle l'est de nouveau par une série d'observateurs après des débuts erratiques lors de la nouvelle édition de la compétition.
LONGUEUR D'ONDE
Marc Degryse note ainsi: "Trop de signaux indiquent que Martinez n'est pas toujours sur la même longueur d'onde que son groupe." Une analyse en partie partagée par Philippe Albert, qui pense lui aussi qu'il y a une distance entre l'Espagnol et son groupe.
"L'image d'un gentleman sympathique et d'un éternel positif que Martinez s'est forgé au cours des six dernières années s'effrite très rapidement pour moi", ajoute encore Marc Degryse. Pour l'ancien Diable, le sélectionneur perd donc progressivement son crédit.