L'histoire est connue: Anderlecht, qui a de gros soucis financiers, se résout à vendre pour 26 millions le joueur qui symbolisait la (nouvelle) politique du club, axée sur la jeunesse et la formation.
Mais justement malgré de prometteuses fulgurances, la formation de Jérémy Doku, puisque c'est bien sûr de lui qu'il s'agit, est loin d'être terminée au moment où il s'embarque pour Rennes, le coeur gonflé d'espérances.
Mais il arrive dans un club qui doit confirmer sa place sur le podium de la Ligue 1 française, obtenue grâce à l'arrêt prématuré mais définitif de la saison 2019-2020, et trop tendre pour la Ligue des Champions (1 point sur 15) dans un Groupe E pourtant pas vraiment "terrific" (Chelsea, Séville, Krasnodar).
La suite est connue: 0 but, 0 assist en 7 matches de Ligue 1, 0 but, 0 assist en 5 matches de Ligue des champions.
Il a même eu l'honneur de la rubrique "Flop" dans L'Equipe, en marge de la dernière rencontre perdue 0-2 contre Lens.
Avec le commentaire suivant: "les matches se suivent et se ressemblent pour le Belge, qui a cette fois disposé d’une mi-temps pour montrer ses qualités, la deuxième (il a remplacé Romain Del Castillo, ndlr). Il a fait mal par quelques accélérations, mais il a encore eu du déchet et avec lui sur le terrain, son équipe ne s’est pas créé la moindre occasion nette, ce qui est quand même embêtant..."