Certains ont fait les étonnés alors que dès le départ, et toutes les parties concernées en étaient bien conscientes, la lune de miel entre Nacer Chadli et Anderlecht serait peut-être, voire sans doute, fructueuse, et elle l'a effectivement été malgré sa blessure, mais surtout courte.
Même s'il espérait probablement une autre issue, l'intéressé se doutait aussi qu'il revenait à Monaco pour en repartir assez vite, après sa pige en mauve.
Il allait d'ailleurs s'engager pour deux ans en faveur d’Istanbul Basaksehir, champion de Turquie, dès le 10 septembre.
Mais il a ensuite quasiment dû patienter deux mois - la faute à une petite blessure à la cuisse - avant d'effectuer enfin ses grands débuts en Süper Lig turque, dimanche contre Gençlerbirligi: 2-1 (mi-temps: 0-1).
Des débuts parfaitement réussis, même s'il n'est monté qu'à la 79e minute sur la pelouse du Stade Fatih Terim avec son numéro 11, alors qu'il n'avait plus joué depuis huit mois (le 7 mars contre Zulte Waregem).
Il a en effet largement contribué à faire passer le score de 0-1 à 2-1.
D'abord en centrant sur la tête du Norvégien Fredrik Gulbrandsen à la 80e (1-1), puis sur celle de Mehmet Topal à la 90e+4 (2-1).
"Merci pour les compliments mais ce n'était pas très compliqué", relativise le Diable Rouge (31 ans, 59 sélections, 8 buts), qui va aussi réintégrer l'équipe nationale cette semaine.
"Gençlerbirligi s'est retrouvé à dix après l'exclusion de Mattias Johansson à la 78e, et notre pression les a dès lors logiquement fait craquer..."
La suite ?
"J'espère avoir l'occasion de jouer en sélection, et d'être du coup plus proche de mon meilleur niveau qu'aujourd'hui, après cette trêve internationale...", conclut Chadli.
.webp)
.webp)
