C'était au début de la pandémie et Danijel Milicevic, 34 ans, pensait à tout sauf à quitter (une deuxième fois après son premier bail, de janvier 2009 à août 2011) l'AS Eupen, lorsque le téléphone a sonné.
"Jordi Condom (le directeur sportif d’Eupen, ndlr) m’a expliqué que le club ne comptait pas sur moi. Je pensais qu’on discuterait, d’autant que j’avais inscrit 5 buts et donné 7 assists en 23 matches la saison dernière. Mais ils n’ont même pas voulu parler. J’avais et j’ai toujours un très bon rapport avec le coach (Benat San José, ndlr). J’étais prêt à rester mais voilà: Eupen, c’est désormais du passé...", raconte Milicevic dans L'Avenir (https://bit.ly/2GuwVMo).
Mais quand sera-t-il prêt à remonter sur un terrain ?
"Je suis arrivé en bonne forme physique. Ce n’est pas comme si j’avais été à l’arrêt complet ces derniers temps. J’ai fait du physique, je me suis entraîné un mois et demi avec Lugano, où j'étais en vacances. Je m’entraîne avec le groupe depuis la semaine dernière..."
Pourquoi la D1B ?
"Je n’ai pas eu de grandes propositions en D1A. Finalement, le mercato se terminait et le coach (Emilio Ferrera, ndlr) me voulait vraiment. Seraing, c’est un beau défi. C’est un club qui veut grandir et qui cherchait de l’expérience. Le noyau est très bon, mais jeune, avec peu d’éléments qui ont l’expérience de la D1A. J’ai laissé un bon souvenir de mon passage à Metz, même si ce fut court. Le président (Bernard Serin, ndlr) a été très positif à mon sujet auprès de son homologue sérésien (Mario Franchi). Il lui a dit que ma signature à Seraing serait une bonne chose. Vous connaissez la suite..."
Mikautadze, un phénomène ?
"Il fait un début de saison extraordinaire, en tout cas. Quatorze buts en huit matches, ça n’arrive pas souvent. Il doit avoir le meilleur ratio d’Europe, voire du monde ! C’est un très bon joueur, explosif, habile du pied droit et du pied gauche. Metz doit se frotter les mains. Avec ses stats, il a clairement sa place en D1A. Mais il n’a que 19 ans et pour l’instant, l’important, c’est qu’il garde les pieds sur terre.
L'objectif ?
"Ce serait bien de monter avec Seraing, après l’avoir déjà fait à Eupen (en 2010) et Charleroi (en 2012). Sans oublier le titre avec La Gantoise (en 2015)", conclut Danijel Milicevic.
"Mais bon, il est encore beaucoup trop tôt pour sérieusement l'envisager..."
