Bruges est-il favorisé par les arbitres en Jupiler Pro Leage? Le débat a été lancé ce lundi sur la plateau de la Tribune.
Pour Stephan Streker, "il y a une part d'hypocrisie. Soit on a des preuves et on les avance, mais poser la question ainsi, cela voudrait dire que les arbitres sont corrompus, qu'ils ont peur. J'espère qu'ils sont honnêtes même s'il faut reconnaître qu'il y a quelques décisions bizarres. On dit souvent qu'au final, les décisions s'équilibrent en fin de saison, pour le moment ce n'est pas le cas"
Pour Philippe Albert, "force est de constater que sur ces dernières semaines, les décisions sont à l'avantage de Bruges. Que ce soit contre l'Antwerp, au Standard ou face à Charleroi... Les arbitres ont-ils trop de pression? Le public de Bruges sait mettre la pression et certains arbitres ne sont peut-être pas capables de la supporter".
Fadiga, qui a joué à Bruges, confirme la pression du public mais refuse de croire que les arbitres se laissent influencer. "C'est délicat comme question. Cela voudrait dire que les arbitres sifflent Bruges avec une appréhension, qu'ils vont devoir fermer les yeux sur une certain action, être plus conciliant. Je ne suis pas d'accord, les arbitres essaient de faire le maximum". C'est aussi ce que pense Marcel Javaux qui pense que tout le monde aujourd'hui voit le mal partout.
"Et on peut vite tomber dans le communautaire", réagit Benjamin Deceuninck. "C'est dangereux".
La conclusion revenant à Rodrigo Beenkens: "Il y a un vieux fantasme, là ou il y a le pouvoir, il y a le complot. C'était le cas du Standard de Roger Petit, le Sporting d'Anderlecht de Constant Vanden Stock, aujourd'hui le Bruges de Bart Verhaeghe et demain peut-être le Charleroi de Mehdi Bayat. Il faut des faits. Ce qui est sûr, c'est que Verhaeghe a tissé une toile, il a placé ses pions dans le football belge, c'est lui aussi qui est à la base de l'internationalisation de l'arbitrage en Belgique. Verhaeghe a beaucoup de pouvoir, de là à dire qu'il y a complot..."