Le Standard traverse une moins bonne période et Michel Preud'homme ne doit pas être de bonne humeur. En tout cas, il n'était pas à prendre avec des pincettes après une défaite au Club Bruges. Il ne doit pas avoir changé.
"On ne peut pas lui enlever qu’il a réussi à créer une dynamique exceptionnelle dans le club. Et que tactiquement, il avait toujours une solution de plus dans sa manche que son adversaire", a raconté Jelle Vossen, qui l'a connu au Club Bruges de 2015 à 2017, à Sport/FootMagazine. "Mais le fait est qu’après une défaite, tu savais qu’il avait besoin de deux ou trois jours pour se calmer."
"Honnêtement, on avait un peu peur de lui dans ces moments-là. Principalement parce que c’était impossible de lui parler. On arrivait tous au petit-déjeuner sur la pointe des pieds. Dans ce cas-là, tu sais qu’un bonjour rapide suffit, pas besoin d’en faire plus. Sur la fin, à Bruges, comme on le sait, il a beaucoup laissé travailler ses adjoints. Mais il ne bossait pas moins pour autant. Il restait dans son bureau des jours entiers à peaufiner la tactique, à visionner des matches de nos futurs adversaires. »
Le vote: Preud'homme est-il plus calme qu'à Bruges?