Au Standard, Bodart est un nom lourd à porter surtout quand on veut jouer dans le but. Pourtant, c’est zéro contact entre Gilbert, l’ancien héros de Sclessin, et Arnaud, le nouveau titulaire dans le but rouche.
"Au début, je l’appelais Gilbert, pour le chambrer. Mais j’ai vite compris que ça ne l’amusait pas trop. Je sentais bien qu’il n’était pas super fan. Je ne pense pas qu’ils vont en vacances ensemble", a ironisé Philippe Vande Walle dans Sport/FootMagazine. "Il préférait clairement ne pas être associé. À la limite, s’il s’était appelé Dupont au lieu de Bodart, ça l’aurait bien arrangé."
"Je ne me souviens pas qu’il ait abordé une seule fois, avec moi, le passé de sa famille au Standard", a ajouté Jean-François Lecomte, son coach chez les jeunes. "Il se considérait comme un enfant du club, pas comme le neveu de Gilbert Bodart. On avait un but bien précis: sortir un gardien du centre de formation et le faire jouer en équipe Première. Le Standard n’a pas réussi à faire ça pendant des dizaines d’années. Il y a eu plusieurs joueurs de champ qui ont éclaté, mais ça ne marchait pas avec les gardiens."
Le vote: Arnaud Bodart souffre-t-il encore de la comparaison avec son oncle?