Lors de son arrivée à Anderlecht, Sven Kums était annoncé comme le transfert de l'été. Un an et demi plus tard, on est loin du compte.
"A Gand, Kums était le leader et tout le monde acceptait sa position. Il était prévu qu’il devienne le meneur de jeu. Mais, à Anderlecht, il y a également Adrien Trebel", a analysé Eddy Snelders dans La Meuse. "Kums s’efface au profit du Français car il a un caractère moins prononcé. Quand il sent que quelqu'un prend le leadership, il s’efface et se place dans l’ombre. Son niveau et sa qualité de jeu s’en ressentent. Cela avait déjà été le cas à Zulte Waregem ou aux Pays-Bas."
"J’espère pour lui qu'il retrouvera son meilleur niveau. Pour cela, le coach doit être clair sur les rôles de chacun et rappeler qui est le patron. À Gand, c’était clair que c’était Kums. Il a besoin de l’aide de l’entraîneur, de ses coéquipiers et des supporters. C’est quelqu'un qui est influencé par les circonstances. S’il donne deux ou trois mauvaises passes et qu’on siffle, il perd sa confiance et disparaît dans le jeu."
Le vote: Kums peut-il devenir le meneur de jeu d'Anderlecht?