Dodi Lukebakio, ailier de 27 ans, a pleinement profité du début de l'ère Domenico Tedesco avec les Diables Rouges. Titulaire incontournable et décisif, le joueur du FC Séville est désormais rentré dans le rang au sein de la sélection.
L’ancien joueur d’Anderlecht, de Charleroi, Toulouse ou encore de Wolfsburg et le Hertha Berlin s’est exprimé sur la concurrence: "Je suis un compétiteur. Quand je ne commence pas, ce n'est pas toujours chouette. Je dois respecter les choix du coach pour le bien de l'équipe. C'est un autre rôle pour moi, un rôle que je n'ai plus joué depuis un moment. A moi de saisir les opportunités et de récupérer ma place. Il y a eu beaucoup de changements. Le coach sait qu’il peut me faire confiance. Je reste positif, je regarde de l’avant.”
UN RÔLE IMPORTANT À SÉVILLE
"Je joue presque tout cette saison. Je me sens vraiment bien. On est trois Belges à Séville (ndlr : avec Albert Sambi Lokonga et Stanis Idumbo). Ca fait du bien et on n'est pas les seuls francophones. Je suis très content pour Albert. C'est un top joueur, il le mérite. Il attendait un retour en sélection. Il devait d’abord se concentrer par rapport aux blessures. Il faut enchainer les matches avant de penser à une sélection. A lui de saisir sa chance."
Dodi Lukebakio espère un 6/6: “C'est le football, tout est possible. On doit aborder les choses positivement, on doit y croire. L'Italie c'est du solide, mais on a aussi du répondant. C’est une équipe reconstruite. Ca n'a pas été évident au match aller, on va chercher une bonne stratégie pour les battre au retour. Notre objectif est clair : on veut gagner les deux matches. On va se donner les moyens pour le faire. On veut gagner et essayer de se qualifier. On garde espoir que c’est possible."
LE LEADERSHIP
"On connait tous son importance. C’est un leader, il va nous apporter énormément. Il y a plusieurs leaders dans ce groupe, Amadou Onana par exemple. Je trouve qu'on a bien fait les choses sans Romelu lors du précédent rassemblement. Il a tellement d’expérience, il a marqué tellement de buts. C’est un exemple pour nous. C’est le grand frère.”
Lors de ce rassemblement de novembre, les Diables Rouges affronteront l'Italie puis Israël. Deux victoires sont indispensables pour que la Belgique puisse espérer une qualification en Ligue des Nations.