En Jupiler Pro League, on n'a disputé que quatre journées mais les supporters ont déjà eu l'occasion de faire parler d'eux de façon négative.
Ce fut particulièrement le cas lors du duel entre l'Antwerp et le Club de Bruges. Alors que Gustaf Nilsson était au sol, des engins pyrotechniques ont été envoyés sur la pelouse. Ce fut aussi le cas vers la tribune brugeoise, ce qui a blessé deux fans.
500 ans d'interdiction de stade
Du côté de la Pro League, on a évidemment réagi à ces incidents et on accueille positivement le fait que les clubs commencent eux-mêmes à prononcer des interdiction de stade.
"Depuis le plan de sécurité que nous avons mis en place avec le ministre de l'Intérieur, nous sommes passés de 40 à 200 interdictions de stade par an. Cela s'explique par le fait que nous agissons non seulement de manière beaucoup plus stricte, mais aussi beaucoup plus souvent et plus rapidement", explique Lorin Parys à Sporza.
"Toute personne qui se comporte mal dans un stade est immédiatement suspendue et ne peut donc pas assister au match suivant. De plus, sa sanction est prononcée dans un délai moyen de 25 jours ouvrables. En conséquence, nous avons déjà cumulé 500 années d'interdictions de stade au cours des deux dernières années", ajoute-t-il.
Pour Parys, ce qui pourrait aider les autorités footballistiques à aller plus loin, c'est l'aide à l'identification des fauteurs de troubles grâce à des modifications sur les règles sur la protection de la vie privée.