"Une élimination ne serait pas nécessairement un échec"

Les Diables Rouges ont suscité beaucoup de controverses ces derniers jours avec leur piètre performance lors du dernier match de groupe contre l'Ukraine et leur refus de saluer les supporters à l'issue de la rencontre. Pourtant, les regards se tournent de plus en plus vers lundi, puisque le huitième de finale contre la France est d'ores et déjà programmé.

Deux jours avant ce choc capital, Youri Tielemans est revenu sur la phase de groupe, au cours de laquelle la Belgique s'est contentée d'un quatre sur neuf contre la Slovaquie, la Roumanie et l'Ukraine, ce qui l'a empêchée de remporter la poule E. Le parcours de la Belgique en phase finale s'en est trouvé bouleversé. Le parcours des Diables s'annonce donc beaucoup plus difficile.

Tielemans conscient de la déception

Les supporters ont eu du mal à l'accepter, d'autant plus que les Diables n'ont pas semblé se donner à fond lors du dernier match contre l'Ukraine et qu'ils se sont contentés d'un 0-0. "Nous savons que ce n'était pas suffisant", a déclaré Tielemans à Het Laatste Nieuws. "Ce n'était pourtant pas un match facile, avec une Ukraine solide qui s'est donnée à fond pour cette qualification.... Mais nous savons vraiment que nous n'avons pas été assez bons".

Avec la phase à élimination directe, c'est un nouveau tournoi qui commence, dans lequel les performances de la phase de groupe n'ont plus d'importance. Les Diables peuvent donc prendre un nouveau départ. Mais cela vaut également pour l'adversaire, la France, qui a également déçu en phase de groupe.

Une élimination ne serait pas nécessairement un échec

"La France est peut-être la meilleure équipe d'Europe, qui sait mieux que quiconque comment gagner un grand tournoi", prévient Tielemans. "Nous n'avons pas cette expérience. Dire que notre Championnat d'Europe serait un échec si nous perdons contre une telle équipe est à mon avis exagéré. Attendons le match de lundi et voyons comment nous nous en sortirons. Ce n'est qu'après cela que nous pourrons vraiment parler".