Depuis un certains temps, la Belgique a retrouvé une place sur la carte du football mondial. Mais il reste encore du travail à faire.
C'est notamment vrai pour le football féminin, qui doit encore se professionnaliser pour permettre aux Red Flames de pouvoir prétendre à de meilleurs résultats sur la scène internationale. Capables de coups d'éclat, les femmes doivent encore gagner en régularité.
Fin des espoirs belges
L'organisation de la Coupe du Monde 2027 aurait ainsi pu être une bonne occasion de mettre un coup de projecteur sur le football féminin et de franchir un pas. Mais la triple candidature avec l'Allemagne et les Pays-Bas n'a pas trouvé grâce aux yeux de la FIFA.
Réunie ce vendredi à Bangkok, l'instance mondiale a décidé d'opter pour le Brésil. 207 membres sur 211 étaient présents en Thaïlande ont voté et ont donné 119 voix au Brésil contre 78 pour la candidature belge.
Pascale Van Damme, première femme présidente de l'Union belge, Clarence Seedorf et Estée D'Hooghe, Red Flame U19, étaient le visage de la candidature BNG. Et si la carte d'un tournoi à l'empreinte carbone réduite a été jouée, avec treize stades regroupé en trois heures de trajets en transports en commun, les Brésiliens avaient opté pour l'intelligence artificielle pour accompagner leur présentation, précise la RTBF.
Après l'Océanue en 2023, l'Amérique du Sud va donc accueillir la Coupe du Monde féminine pour la première fois. La preuve que les compétitions féminines sont en plein essor et s'ouvre donc au monde entier.