Rien que pour le courage affiché par son adversaire, mais pas seulement, les Flandriens ont très finement neutralisé et finalement assommé le Sporting, un grand coach comme José Mourinho ou Jürgen Klopp aurait dit "bravo Courtrai !".
Mais Brian Riemer n'est pas de ce bois là.
Il a au contraire préféré manquer de respect envers son collègue Freyr Alexanderssson, et voler en quelque sorte la belle et méritée victoire (0-1) des Courtraisiens en déclarant qu'ils n'avaient pas vraiment gagné le match de samedi soir au Lotto Park
Que c'était plutôt Anderlecht qui l'avait perdu !
Bref il a préféré se montrer petit monsieur, plutôt que grand seigneur.
Après, le Danois n'a pas pour autant fui ses responsabilités en les rejetant sur ses joueurs.
"C'est moi l'entraîneur, c'est moi qui définit la tactique, qui désigne les titulaires, c'est donc moi le responsable", a-t-il dit, sans remettre en cause la composition très inhabituelle de son équipe à deux têtes (Kasper Dolberg et Luis Vazquez) devant, tandis que Thorgan Hazard et Théo Leoni faisaient banquette.
"Il y avait suffisamment de qualité sur le terrain pour nous donner la victoire", estimait-il en effet. "C'est une défaite qui n'aurait jamais dû arriver. Notre niveau était insuffisant. Nous n'avons pas perdu contre Courtrai, une équipe à 0.5 d'expected goals, mais contre nous-mêmes. Je n'ai donc pas envie de saluer sa performance. Nous n'avons tout simplement jamais réussi à imposer notre rythme..."
L'Union a un grand coup à jouer, maintenant
Ce match Anderlecht - Courtrai avait été avancé à samedi parce qu'il ne pouvait soi disant plus avoir d'influence sur le classement genéral, alors que rien n'est plus faux, et qu'il s'agissait avant tout de faire plaisir aux diffuseurs d'Eleven / DAZN.
Une question d'argent avant tout, donc, l'aspect financier prenant comme souvent le pas sur le sportif, à l'image des play-offs.
La preuve, c'est que Courtrai en a profité pour mettre une pression terrible sur le RWDM en lui refilant la lanterne rouge avant son déplacement au Cercle de Bruges ce dimanche (18h30), et a en même temps boosté l'Union qui a maintenant une occasion unique d'augmenter de 6 à 7 ou 9 points, son avance sur Anderlecht, en tête du classement général.
Avec désormais un paquet de stress en moins sur les épaules, comme déjà jeudi à Fenerbahce où ils ont brillé (0-1), les Unionistes peuvent remercier leurs anciens soldats Lucas Pirard et Felipe Avantti, qui ont mangé l'ogre mauve samedi.
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Cela sent très bon pour les Francs Borains, très mauvais pour les Rouches (https://www.footnews.be/news/411731/cela-sent-tres-bon-pour-les-francs-borains-tres-mauvais-pour-les-rouches).