Au niveau européen, l'UEFA a mis en place un système de fairplay financier que les équipes doivent évidemment respecter.
Cela n'empêche cependant pas certains de s'endetter énormément, comme c'est le cas par exemple de Barcelone. En Belgique, on veut éviter cela et on a donc décidé d'être plus strict. Mais le bilan publié ce mercredi n'est pas bon avec des pertes record de 193 millions pour les clubs belges. "Le chiffre est mauvais. On travaille dessus et on prend nos responsabilités", déclare le CEO de la Pro League, Lorin Parys, à la RTBF.
"On requiert des fonds propres positifs mais aussi des investissements dans la formation des jeunes, dans le foot féminin et dans l’handi foot. Les équipes ne peuvent plus dépenser plus que leurs revenus pour les salaires des joueurs", précise-t-il.
Avant de poursuivre : "Cette dernière règle n’était pas encore d’application et certains clubs dépensaient deux fois plus que leurs revenus. La règle sera d’application cette année et on devrait voir les résultats dans les chiffres l’an prochain. Espérons que cela aide à endiguer les pertes. À terme, la masse salariale ne devra pas dépasser 70% des revenus des clubs."
Sur le fait que la situation soit aussi catastrophique, Parys explique : "La première raison est le salaire des joueurs. La deuxième est liée aux taxes supplémentaires qui représentent 75 millions € en un an et demi. La troisième raison est liée à l’accord conclu avec les opérateurs TV quand la compétition a été arrêtée à cause du Covid. Tout cet argent a été pris en compte dans la comptabilité de l’année concernée."